Source: Réseau Patrimoine Canada
|
Saviez-vous que moins du tiers des étudiants de premier cycle à l'Université du Québec en Outaouais s'identifie comme des hommes?
Pourtant, il n'y a pas si longtemps, le réseau universitaire était réservé aux hommes. En effet, au début du XXe siècle, les femmes devaient se déplacer aux États-Unis pour obtenir un diplôme collégial ou universitaire, sauf pour de très rares exceptions (Université Sherbrooke, 2004).
Que s'est-il passé pour que, en une centaine d'années, la vapeur se renverse? La dominance numérique féminine à l'UQO signifie-t-elle vraiment l’éradication du sexisme dans le milieu académique québécois? |
Faits |
|
Projet |
Étant donné la domination statistique féminine au sein de l’Université du Québec en Outaouais, ce lieu échappe-t-il au système patriarcal?
Dans ce projet, mon but est de mettre en évidence la dualité historique entre les hommes et les femmes dans les universités canadiennes, plus particulièrement la dominance numérique féminine dans un lieu traditionnellement patriarcal. Par un système de marquage au sol, j'ai délimité des places de stationnement réservées aux hommes. Fidèles aux statistiques d’occupation de l’université, ces places seront en minorité, soit environ 33% de celles disponibles (UQO, 2008). Fidèles au système traditionnel, ces places seront plus près de l’entrée de l’université, donnant ainsi à ses occupants une longueur d’avance. En suivra évidemment une observation du comportement des usagers face à cette nouvelle division dans un lieu à apparence normalement neutre. Quel effet cette dualité actualisée aura-t-elle sur les tensions sociales entre hommes et femmes? Qui se sentira avantagé? Qui se sentira floué? |