MARIE-PASCALE LAFRENIÈRE
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Projet stationnement

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Source: Réseau Patrimoine Canada
Saviez-vous que moins du tiers des étudiants de premier cycle à l'Université du Québec en Outaouais s'identifie comme des hommes?
Pourtant, il n'y a pas si longtemps, le réseau universitaire était réservé aux hommes. En effet, au début du XXe siècle, les femmes devaient se déplacer aux États-Unis pour obtenir un diplôme collégial ou universitaire, sauf pour de très rares exceptions (Université Sherbrooke, 2004).
Que s'est-il passé pour que, en une centaine d'années, la vapeur se renverse? La dominance numérique féminine à l'UQO signifie-t-elle vraiment l’éradication du sexisme dans le milieu académique québécois?

Faits

  • Les hommes sont plus sensibles au décrochage scolaire que les femmes - 32,4% contre 21,7% (Université Laval, 2009).
  • Les hommes dominent largement plusieurs domaines d'études - par exemble, 81% des étudiants en informatique à l'UQO s'identifient comme des hommes (UQO, 2014).
  • Les hommes entreprenant des études universitaires ont plus tendance à poursuivre aux cycles supérieurs que les femmes - leur taux d'inscription augmente de 10% entre le premier et le deuxième cycle (UQO, 2014).
  • Les hommes sont encore aujourd'hui majoritaires au niveau de la gestion de l'UQO - le recteur, le vice-recteur à l'administration et aux ressources, et le secrétaire général de l'UQO s'identifient tous comme des hommes. Seule la vice-rectrice à l'enseignement et à la recherche s'identifie comme une femme (UQO, 2016).

Projet

Étant donné la domination statistique féminine au sein de l’Université du Québec en Outaouais, ce lieu échappe-t-il au système patriarcal?
Dans ce projet, mon but est de mettre en évidence la dualité historique entre les hommes et les femmes dans les universités canadiennes, plus particulièrement la dominance numérique féminine dans un lieu traditionnellement patriarcal. Par un système de marquage au sol, j'ai délimité des places de stationnement réservées aux hommes. Fidèles aux statistiques d’occupation de l’université, ces places seront en minorité, soit environ 33% de celles disponibles (UQO, 2008). Fidèles au système traditionnel, ces places seront plus près de l’entrée de l’université, donnant ainsi à ses occupants une longueur d’avance. En suivra évidemment une observation du comportement des usagers face à cette nouvelle division dans un lieu à apparence normalement neutre.
Quel effet cette dualité actualisée aura-t-elle sur les tensions sociales entre hommes et femmes? Qui se sentira avantagé? Qui se sentira floué?
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